Amélie Mauresmo, coach et directrice de Roland-Garros
Bien qu’elle soit la joueuse française la plus titrée à ce jour, Amélie Mauresmo n’est pas reconnue que pour ses coupes en grand Chelem. Elle restera aussi dans l’histoire du tennis pour sa détermination à vouloir faire changer les mentalités, notamment autour de l’homosexualité et de la PMA pour les couples gays. Si elle a mis fin à sa carrière en 2009, elle ne s’est pas éloignée des courts pour autant : devenue capitaine de l’équipe de France de Fed Cup, coach du Britannique Andy Murray puis du français Lucas Pouille, elle occupe depuis 2021 le poste de directrice du tournoi de Roland-Garros. Une jolie consécration pour celle qui détient 25 titres en simple sur le circuit WTA !
Isabelle Lamour, Présidente de la Fédération française d’escrime
Celle qui a commencé l’escrime à 6 ans en maniant le fleuret, la seule arme à laquelle les filles avaient le droit, a depuis beaucoup œuvré pour la féminisation de ce sport. Au top niveau en équipe de France pendant 10 ans, elle devient la seule femme présidente d’une fédération olympique. Si seuls 30% des licenciés sont des femmes, ce chiffre a beaucoup progressé grâce aux exploits des sabreuses, championnes du monde. Remplacée en 2020 à la tête de la fédération par un homologue masculin, l’équipe de France est aujourd’hui dans une parité parfaite.
Nathalie Sonnac, conseillère au CSA
Lorsqu’elle arrive au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel, Nathalie Sonnac fait remarquer que les performances féminines ne représentaient que 7% des événements retransmis à la TV et à la radio. Or, il est important de les médiatiser pour les développer et les rendre plus accessibles. Celle qui a lancé les « 4 Saisons du sport féminin » et qui a fondé « Sport féminin toujours » peut être fière du chemin parcouru : près de 50 % d’augmentation du nombre d’heures de sports féminins retransmis à la télévision. Un bon espoir pour la retransmission des JO dans quelques mois !