Sportive de haut niveau et maternité, c’est possible !

Par La rédaction des femmes et le sport
Sportive de haut niveau et maternité, c’est possible !
Nausées, changement de son corps, réorganisation de sa vie, allaitement et compétitions... Il serait facile de penser que sport de haut niveau et maternité ne sont pas compatibles. Et pourtant, elles sont nombreuses à avoir prouver le contraire !

Devenir mère est un choix qui n’est pas facile à concilier avec une carrière de sportive de haut niveau. Peut-être le plus difficile des challenges ?

Difficulté et exigence au quotidien des athlètes

Pour atteindre un haut niveau dans un sport quel qu’il soit, il faut accepter que ce sport devienne votre quotidien. Faire le choix d’une carrière sportive, c’est accepter de faire de nombreux sacrifices et de se plier à des entraînements quotidiens, longs et éreintants, 6 jours sur 7, parfois même plusieurs fois par jour, week-ends et jours fériés compris. Et ce n’est pas tout : il est nécessaire de s’astreindre à des régimes alimentaires particuliers et à une hygiène de vie irréprochable. Il faut parfois renoncer à certains loisirs trop dangereux, à des soirées avec des amis, à des vacances en famille. Sans oublier les 8 heures de sommeil indispensables à la récupération physique d’un athlète. On pourrait donc aisément se demander comment il est possible de concilier un quotidien de sportive de haut niveau et une vie de maman.

Sportives de haut niveau et grossesse, craintes et doutes

Comment adapter l’entraînement pendant la grossesse ? Comment gérer la prise de poids et ce corps – que l’on connaît si bien – qui change ? Vais-je retrouver mon niveau après un arrêt de quelques mois ? Mes sponsors vont-ils continuer à me suivre si je ne fais plus de compétitions pendant ma grossesse ? Quel va être l’impact sur mon niveau ? Comment faire garder mon enfant au retour à la compétition ? Ce sont toutes les questions, et bien d’autres encore, auxquelles font fassent ces athlètes qui hésitent à vivre une grossesse.

Athlètes et maman, défi relevé !

Et pourtant, elles sont nombreuses à ne pas avoir fait le choix de renoncer à la maternité ou à leur carrière : Serena Williams, Kim Clijsters, Cécilia Berder, Victoria Azarenka, Cléopâtre Darleux, Anaïs Chevalier-Bouchet et bien d’autres encore… Le pari n’était pas gagné d’avance : dans les années 90, ces athlètes qui décidaient de fonder une famille soit mettaient leur carrière entre parenthèse, soit y mettaient un terme définitif malgré les années d’entraînements. Aujourd’hui, les choses ont changé ! Les sportives de haut niveau peuvent s’épanouir professionnellement et personnellement : elles sont même devenues une source d’inspiration pour le grand public, la preuve vivante que rien n’est impossible si on s’en donne les moyens. Comme la boxeuse française, Estelle Yoka Mossely, qui a continué ses entraînements jusqu’à ses 7 mois de grossesse, tout en partageant sur les réseaux sociaux des séances adaptées pour les femmes enceintes.

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